Les phares jaunes, autrefois une vision emblématique des routes françaises, sont enveloppés de mystère et de mythes. Cet article s’applique à découvrir la vérité derrière cette lueur distincte et son histoire fascinante.
Les vérités cachées des phares jaunes
Contrairement aux croyances populaires, les phares jaunes n’ont pas été introduits lors de la Seconde Guerre mondiale pour différencier les véhicules français de ceux des ennemis. En réalité, c’est bien avant, en 1936, qu’un décret stipulait que toutes les voitures devaient être équipées de phares émettant une lumière jaune.
L’objectif de ce changement? Réduire l’éblouissement lors de l’utilisation par mauvais temps. En effet, les lumières jaunes sont moins aveuglantes et plus efficaces pour percer les conditions difficiles telles que le brouillard, la pluie ou la neige.
Entre science et particularisme national
Ce choix de couleur était ancré dans la science de l’époque. En plus de ses avantages en termes de visibilité, le jaune attirait moins les insectes, un atout non négligeable pour les conducteurs traversant les campagnes.
Le choix de conserver les phares jaunes jusqu’en 1993 reflète également le goût français pour l’exception culturelle. Quand l’Europe favorisa l’uniformisation avec des phares blancs, la France résista un temps avant de s’aligner.
Héritage et nostalgie
De nos jours, les phares jaunes incarnent une certaine nostalgie et un lien avec l’ère passée des voitures classiques françaises. Ils demeurent une curiosité, une touche vintage qui attire les passionnés d’automobile et les collectionneurs.
Robin Faure
Publié le 13/04/2025 à 19:45











