Dans une annonce cruciale pour l’industrie automobile, Foxconn, le géant taïwanais des composants électroniques, envisage de racheter la part de 36 % que Renault possède dans Nissan. Cette déclaration a été faite à la suite de la fin de leur partenariat avec Honda. L’entreprise continue de privilégier une coopération industrielle solide avec Nissan tout en explorant cette potentielle acquisition.
Un plan industriel essentiel
Lors d’une conférence de presse à New Taipei, Young Liu, président de Foxconn, a souligné l’importance d’une stratégie d’entreprise claire avant de procéder à toute transaction. Il a mentionné :
« S’il y avait un besoin opérationnel, nous l’envisagerions. Cependant, notre objectif n’est pas d’acheter des actions, mais de collaborer. »
Foxconn n’a pas fermé la porte à des discussions directes avec Renault, en considérant la valorisation actuelle de la participation de Renault dans Nissan, qui pourrait atteindre 3,5 milliards de dollars.
Concurrence croissante et défis du marché
Alors que Foxconn cherche à collaborer avec des leaders du secteur automobile japonais, la société doit également faire face à l’augmentation de la concurrence provenante des fabricants chinois. De plus, Foxconn est confronté à des incertitudes liées aux droits de douane sur les importations en provenance du Mexique et du Canada, récemment évoqués par l’administration américaine.
Young Liu a rassuré sur le fait que la production de l’iPhone se déroule à la fois aux États-Unis et au Mexique, permettant à Foxconn de s’adapter face à ces nouvelles restrictions commerciales.











